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gros plan d'un avant bras où se trouve un tatouage d'une biche

« Et toi tu Même? »

Histoires pour rêver à l'égalité

 

De et par Mélancolie Motte

Texte Mélancolie Motte

Dramaturgie Pierre Delye

Accompagnement artistique

Julie Nayer et Alberto Garcìa Sànchez

Mise en mouvement Florence Augendre

Création lumières Julien Vernay

Création sonore Julien Vernay

Tout public dès 7 ans (scolaire dès 8 ans)

Durée 50'

Une production de l'association Le Non Dit (Bruxelles)

Avec le soutien du Centre culturel de Nivelles  et du Théâtre La Roseraie (Belgique), de la Mairie de Talange (57), du Festival des Arts du Récit en Isère et de la Scène conventionnée La Ponatière à Echirolles (38).

Une fois par mois depuis la naissance d'Aurore, Marie et René offrent dans leur bar un coup à boire en échange d'une histoire. Ils espèrent qu’un jour quelqu’un racontera trois mensonges qui soient également ... trois vérités ! Aurore sent qu'on lui cache quelque chose d'important. Que son destin est mystérieusement lié à un étrange chaudron d'or qui se tient dans la cheminée. Mais quel est donc ce secret qui ronge ses parents ? Pourquoi le fait d'être née fille les angoisse tellement ? ...

 

Et puis il y a ce chasseur ; un client du bistrot bien perturbant, qui clame constamment face à l'assemblée qu'une femme n'est pas l'égale un homme. Aurore et ses parents tenteront de lui prouver le contraire. Sans succès. Jusqu'à ce que la nature – sa nature – en décide autrement pour lui … sera-t'il finalement la clef de l'énigme qui lèvera la malédiction du chaudron ? ...

 

Des récits qui déstabilisent les idées préconçues sur les hommes et les femmes, décloisonnent les genres, nous aident à accepter nos parts féminines et masculines afin de nous rendre plus entiers. « Et toi tu Même ? » est un spectacle sur la parité des droits, une ode à l'Amour de soi et de l'autre où petites et grandes personnes se poseront la question de l'équilibre à trouver pour rêver l'égalité.

 

LA PRESSE

 

« Mélancolie Motte, sans doute l’une de nos meilleures conteuses » La Libre.be

« Mélancolie Motte n’est pas une conteuse, c’est une charmeuse de serpents.  Dans le rôle du cobra hypnotisé ? Nous, spectateurs. L’artiste n’a même pas besoin de nous caler dans une corbeille ou de sortir son pungi, sa voix et sa présence sur scène suffisent à nous envoûter sur place. Il convient de saluer la constance avec laquelle la comédienne défend l’art du conte. Peu importent les modes qui secouent le paysage de la scène jeune public – fureur du théâtre d’objet ici, nouveau chic des décors ultratechnologiques par là – Mélancolie Motte ne déroge pas d’un iota à son crédo : une scène nue et une sacrée bonne fable dans sa besace (…) La bateleuse a beau respecter une forme de tradition, elle n’en est pas moins perméable à l’air du temps. C’est donc du côté du féminisme mais aussi des questions très actuelles autour du genre que fraye sa nouvelle création Et toi tu Même ? (…) Telle Shéhérazade, Mélancolie Motte va aligner une multitude de récits, le caractère terre à terre de son interprétation des personnages contrastant avec les contours fantastiques de ses histoires. On se laisse doucement porter par ce seul en scène à la fois poétique et engagé, qui creuse les parts féminines et masculines qui coexistent en chacun de nous. » Le Soir.be

 

«  Mélancolie Motte, conteuse talentueuse, aborde la question de l’identité sexuelle et de l’égalité dans Et toi tu Même ?, d’une grande actualité. Seule sur scène dans un dispositif d’une radicale sobriété, elle va à l’essentiel. Le texte doit pour elle être nourri, actuel et interpellant (…). En décloisonnant les genres, l’artiste invite à accepter la part de féminité, de masculinité et sans doute de sauvagerie qui existe en nous. Une histoire à tiroirs qui exige une certaine concentration mais qui ne manque pas d’intérêt. »

La Libre.be

« Rien de plus sobre que le plateau sur lequel Mélancolie Motte racontera des histoires construites habilement comme des contes séculaires mais dont la modernité s’affiche dans leur contenu. Car ces histoires, précisément, prennent d’autant plus sens que la conteuse-comédienne se sert du dépouillement scénique pour que l’attention se porte sur l’écoute des mots, se nourrisse de ses mouvements et de ses gestes mesurés autant que révélateurs, s’accroche aux éclairages subtils qui la mette en valeur. L’option d’incarner sans caricaturer, ni dramatiser rejoint l’essence même de la légende partagée au coin d’un feu, autour d’une personne qui narre des récits anciens chargés d’une certaine expérience morale, qui partage une fable porteuse d’une leçon de vie à destination d’une communauté sans insister sur un contenu rassembleur. Ici, l’opposition entre les trois récits et l’obstination bornée d’un notable, chasseur invétéré et sexiste congénital rend ce contenu évident qui pulvérise les poncifs hérités du passé et réactivés par certains réseaux sociaux réactionnaires bornés. La question du genre n’est pas l’enjeu du spectacle. Elle reste en filigrane tandis que Mélancolie Motte met en lumineuse évidence que la différenciation sexuelle n’est pas à l’avantage des hommes ou des femmes. Elle met les uns et les autres à égalité dans les forces et les faiblesses qui les composent. » WebThéâtre

" (…) La joie de découvrir en avant-première la nouvelle création de Mélancolie Motte. Intitulé Et toi tu même ? Histoires pour rêver à l’égalité.  Mélancolie Motte sait allier à merveille des histoires issues de la tradition orale à une réflexion sur des questions très actuelles, ici les genres, les relations entre hommes et femmes, l’inégalité des sexes. Elle poursuit et approfondit son travail sur la gestuelle et le langage du corps, ce sont même parfois ses gestes qui nous racontent une histoire à la place des mots. La mise en lumières (avec notamment un habile jeu sur les ombres projetées de la silhouette de la conteuse sur les murs de la salle) est particulièrement réussie, de même que l’habillage sonore. »  Le Monde.fr

 

 

 

 

INTENTIONS

 

Si la moitié des hommes sur la terre sont des femmes, nous ne sommes pas sans savoir que les droits des uns et des unes ne trouvent souvent pas la même équité ... Sensibiliser le public dès son jeune âge et conscientiser les mentalités sur les préjugés des genres est d'une utilité publique urgente et d'une actualité brûlante.

 

En utilisant l'atmosphère d'un bistrot comme récit cadre, différents propos sont évoqués sans tomber dans l'explicatif : le sexe se résume-t'il au bleu pour l'un et au rose pour l'une ? Pourquoi les grands noms de l'Histoire sont-ils principalement des hommes ? Et combien d'entre nous savent à quel point Napoléon était mysogine ? Quant aux mots, se rend t-on compte à quel point la règle grammaticale du masculin qui l’emporte sur le féminin est inscrit dans nos modes de fonctionnement ?

 

Quant au chaudron magique qui exige 3 mensonges qui soient également 3 vérités, il peut être vu comme une mise en miroir des 3 histoires qui vont être racontées pour tenter de dénuder les préjugés sur les genres.  Les histoires racontées au sein de l'auberge font en effet toutes contre-poids aux affirmations bornées du client chasseur et sèment tacitement, pour lui et pour le public, des graines  tout au long du chemin que Guillaume devra parcourir pour rêver l'égalité mais aussi et surtout pour découvrir et accepter son propre équilibre intérieure·intérieur.

La Presse


Dans ce monde imaginaire où la douceur se heurte à la douleur, Nanukuluk entouré de l'amour de ses parents comme de celui sa maman
ourse a trouvé en Mélancolie Motte l'interprète idéale de ses sentiments (…). Dans une mise en scène d'Alberto Garcia Sanchez, prix Molière du
théâtre jeune public 2011, avec la mise en lumière de Jocelyn Asciak, ce conte inspiré du film " L'enfant qui voulait être un ours" a trouvé une
autre intensité. (…) L'histoire de Nanukuluk a transporté la salle dans un autre univers. De chaleureux applaudissements remerciaient
l'artiste pour son talent et sa modestie.
La Charente Libre


Aux rencontres de Huy, une forme singulière et audacieuse, « Nanukuluk, l'enfant sauvage » avec Mélancolie Motte à l'écriture et au jeu d'une
envoûtante création. Seule sur un plateau nu, elle raconte l'histoire d'un enfant eskimo volé par une maman ourse et qui sera, plus tard,
tiraillé entre le monde des hommes et celui de la nature. Avec une présence à faire fondre la banquise, Mélancolie Motte nous captive une
heure durant, ses mots, tout simples, abordant un thème universel : trouver la liberté d'être ce que l'on veut être.
Le Soir (Belgique)


Dans un style très épuré, Mélancolie Motte livre avec une grande maîtrise « Nanukuluk, l'enfant sauvage ». Seule en scène, et sans aucun
artifice mais avec une très belle physicalité, elle nous emmène au Grand Nord pour explorer à travers moult rebondissement le thème de
l'enfant sauvage, de l'enfant racine également – puisqu'enlevé par une ourse, il perd aussi ses parents -, de l'enfant désiré et de la quête
d'identité.
La Libre (Belgique)


Un plateau nu, mais nu de nu d'avant l'apparition de l'appellation « théâtre ». Et là, sans autre appoint qu'une parole, un corps et une
sensibilité, une conteuse-comédienne-actrice vous tient en haleine durant 50mn. L'histoire est conforme à la tradition du conte. Elle contient
des événements liés au merveilleux. Elle met en jeux des personnages parlant qui sont sur le même plan, qu'ils soient humains ou animaux. Elle
se structure en successions d'épisodes dans lesquels il faut franchir des obstacles, être victorieux des opposants et de ses propres peurs. Elle est
chemin d'une initiation à la vie.  Avec cette littérature immémoriale, réécrite avec élégance par Mélancolie Motte, voici en solo, un spectacle véritable dont elle est la voix, le
geste, la parole, le décor, les personnages. La matière, c'est elle qui module son discours, qui invente des attitudes non illustratives. Sa voix
prend les nuances et les tonalités que requièrent le sens des mots, la personnalité des protagonistes. Son corps a la souplesse pour devenir
fluidité, rudesse, douceur, agressivité, repli, élan. Sa générosité ne déborde pas, elle se transmet telle quelle à la salle.
Rue du Théâtre(Belgique)

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